‒Âpres deviennent les mains qui vous furent
données pour bâtir, à force de rester raides.
Elles se défoncent pour démolir les haies
érigées par les mêmes qui nous jugent.
‒Amuï, notre héritage des « J’accuse »,
des dix-huit juin, des cris les mois de mai...
Sachiez qu’en restant cois on entend mieux
bramer les hardis qui frappent à nos murs.
Voilà votre esprit compétiteur,
voilà l’humanité en désuétude
et voilà notre assourdissante clameur :
Abjurions du mot Moi que tout prélude
et tout avarie ! Hissions les couleurs
du drapeau en berne pour la gratitude !
paulasánchez
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