martes, 11 de enero de 2011

La jeunesse guidant le peuple.



‒Âpres deviennent les mains qui vous furent

données pour bâtir, à force de rester raides.


Elles se défoncent pour démolir les haies

érigées par les mêmes qui nous jugent.


‒Amuï, notre héritage des « J’accuse »,

des dix-huit juin, des cris les mois de mai...


Sachiez qu’en restant cois on entend mieux

bramer les hardis qui frappent à nos murs.


Voilà votre esprit compétiteur,

voilà l’humanité en désuétude

et voilà notre assourdissante clameur :

Abjurions du mot Moi que tout prélude

et tout avarie ! Hissions les couleurs

du drapeau en berne pour la gratitude !


paulasánchez

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